Quand va-t'on mettre de l'ordre à Berne
NOTRE DEMOCRATIE EN PERIL DES PROFITEURS S'EN METTENT PLEIN LES POCHES SUR VOTRE DOS
Des politiques sous influence
Demandons plus de transparence de la part de nos élus. C’est nous qui payons !
Comme le révèle Jean-Philippe Buchs, dans le magazine « Bilan » du 25 juin 2014, le Parlement refuse toute transparence. A ce jour, il existe 400 personnes non élues qui bénéficient d’un badge spécial, d’un accès libre au Palais fédéral et à tous les lieux non public. Ils sont plus nombreux que nos élus fédéraux – conseillers nationaux et conseillers aux Etats réunis. La liste des accrédités peut être obtenues sur ce lien www.parlament.ch/f/organe-mitglieder/nationalrat/Pages/default.aspx.
Exemples : la conseillère nationale genevoise UDC Céline Amaudruz a accrédité Raphaël Tschanz de l’UBS, Fathi Derder, PLR Les Libéraux- Radicaux/VD a, pour sa part, accédité Cristina Gaggini, directrice romande d’economiesuisse. Toutefois, les intérêts ne sont pas exclusivement économiques. De son côté, le doyen de la Coupole, Jacques Neirynck a accrédité son fils Julien.
Néanmoins, quand les électeurs élisent Céline Amaudruz ils doivent savoir qu’ils font rentrer l’UBS au sein de nos plus hautes instances politiques même si ce n’est plus vraiment nécessaire.
Fort de ce constat, notons la judicieuse idée du parti politique morgien « Morges Libre » qui a lancé ce printemps une pétition sur le plan fédéral pour demander aux Parlementaires d’afficher publiquement les noms de leur(s) accrédité(s) lors de chaque prise de position lors des campagnes de votations fédérales. Histoire que le grand public sache pour qui roulent nos élus !
Ce formulaire de pétition peut être commandé sans engagement via morgeslibre@gmail.com.
Certains élus se sont bien battus pour restreindre l’accès au gouvernement mais sans succès. Et, comme l’a démontré encore récemment la Neue Zürcher Zeitung, ces « invités » n’indiquent pas toujours correctement leurs activités professionnelles. Plus surprenant, on trouve encore dans les pas perdus de notre Palais fédéral l’influence d’anciens élus sans savoir pour qui ils roulent à présent.
Et au journaliste de Bilan d’ajouter :
« Beaucoup de parlementaires sont de véritables lobbyistes. Ils tirent une partie de leurs revenus de leur présence dans des conseils d’administration d’entreprises privées ou représentent des associations économiques. Ils n’hésitent pas non plus à monter à la tribune avec des interventions préparées par ceux qu’ils défendent. Ils votent pour faire triompher leurs propres intérêts. Or la Constitution interdit les mandats impératifs en ces termes : Les membres de l’assemblée fédérale doivent voter sans instruction ! »
Amnesty International condamne Céline Amaudruz
Par Julien de Weck. Mis à jour le 15.08.2014 91 Commentaires
Vous avez vu une erreur? Merci de nous en informer.
Barré de la mention «inacceptable», le visage de Céline Amaudruz assorti de sa dernière déclaration choc fleurit sur les réseaux sociaux. «Il est inacceptable d’être prisonnier des droits humains» a déclaré mardi à Berne la conseillère nationale à l’occasion de la présentation de la nouvelle initiative de l’UDC. Le parti veut imposer la primauté du droit suisse sur le droit international.
«Madame le conseillère nationale, c’est votre déclaration qui est inacceptable», répondait hier Amnesty International Suisse sur sa page Facebook, invitant les internautes à partager son post. Un message entendu par de nombreux anonymes et politiciens genevois. «L’UDC montre son vrai visage en s’attaquant aux droits humains dans leur ensemble, un des piliers de notre Etat de droit démocratique», écrit le député socialiste Cyril Mizrahi sur son compte Facebook. «Vers une Suisse indépendante, neutre et… fasciste?», ironise son collègue de parti, le conseiller municipal Sylvain Thévoz.
«Cette phrase a été sortie de son contexte, se défend Céline Amaudruz, également présidente de l’UDC Genève. Je suis favorable à la Convention des Droits de l’Homme (CEDH), mais je bloque dès qu’on l’oppose à toute initiative ayant trait à la sécurité ou aux crimes graves.» La conseillère nationale se réfère au texte sur le renvoi des criminels étrangers, accepté par le peuple en 2010, mais toujours en discussion au Parlement en raison de contradictions avec le droit international. Et de fournir un autre exemple: «Lors de la campagne sur la Marche Blanche, des opposants avançaient qu’interdire aux pédophiles de travailler auprès d’enfants serait contraire à la CEDH. Ca, je ne peux pas l’entendre.»
Partis politiques suisses et défenseurs des droits humains craignent que l'UDC tente de résilier la Convention européenne des Droits de l'Homme dont la Suisse est signataire depuis 1974. Pour le président du PLR, Philippe Muller, cette convention est essentielle pour une Suisse quadrilingue, car elle protège minorités et citoyens contre l'arbitraire du gouvernement. (Lire: Le PLR ne veut pas accorder la primauté au droit suisse) «La Suisse pourrait vite se transformer, au gré de votes populaires, en un Etat bafouant les droits et libertés de tous ceux qui ne sont pas du côté des puissants, comme ce qu’on observe en Hongrie ou en Russie», déclarait mercredi Alain Bovard, porte-parole d’Amnesty International, dans nos éditions payantes.
En s'attaquant aux droits de l'homme, Christoph Blocher et ses partisans ont assurément relancé la campagne nationale en faveur de la CEDH débutée en avril par
Deux élus voulaient se faire payer la nounou: niet
Un couple de députés a sollicité la prise en charge des frais de garde de leur bébé. La réponse du bureau du Grand Conseil équivaut à un refus.
Les députés socialistes Salima Moyard et Cyril Mizrahi, respectivement enseignante et avocat, souhaitaient que les frais de nounou pour la garde de leur fille soient remboursés par le Grand Conseil.
«On décourage les jeunes parents d’exercer des fonctions politiques», peste Cyril Mizrahi. Lui et sa femme Salima Moyard sont élus PS. Ils désiraient que le Grand Conseil leur paie la nourrice «ou trouve solution de garde, quelle qu’elle soit» quand ils siègent en même temps en plénière et en commission. Le Bureau a tranché: ils ne pourront être défrayés que si aucun titulaire ou suppléant ne peut les remplacer. Autant dire jamais.
Le député avait pourtant invoqué la nouvelle Constitution, qui prévoit que l’Etat «prend des mesures pour permettre aux personnes élues de concilier leur vie privée, familiale et professionnelle avec leur mandat.» Le Bureau refuse d’expliquer sa décision. Il semble néanmoins que la requête l’a irrité. Il aurait estimé que puisque ledit texte constitutionnel prévoit des élus suppléants, autant s’en servir.
Le cénacle est partagé. Nathalie Fontanet (PLR) juge qu’une aide pour les plénières se justifie «car on ne peut choisir son horaire». Mais pour les commissions, «un couple peut s’organiser. L’Etat ne peut pas tout faire. Ma réponse aurait peut-être différé s’il s’était agi d’une mère célibataire démunie.» Pour la Verte Emilie Flamand, le vrai problème est les séances en soirée, que son parti combat. «Tant que les horaires ne sont pas revus, le paiement des frais de garde est un emplâtre sur une jambe de bois.» Vincent Maitre (PDC), au contraire, pense que le Bureau n’aurait même pas dû discuter. «Faire de la politique, c’est accepter de se sacrifier.»
Voilà pour qui vous votez, les genevois n'avez vous pas honte de vous?????
Amnesty International condamne Céline Amaudruz
Par Julien de Weck. Mis à jour le 15.08.2014 91 Commentaires
Vous avez vu une erreur? Merci de nous en informer.
Barré de la mention «inacceptable», le visage de Céline Amaudruz assorti de sa dernière déclaration choc fleurit sur les réseaux sociaux. «Il est inacceptable d’être prisonnier des droits humains» a déclaré mardi à Berne la conseillère nationale à l’occasion de la présentation de la nouvelle initiative de l’UDC. Le parti veut imposer la primauté du droit suisse sur le droit international.
«Madame le conseillère nationale, c’est votre déclaration qui est inacceptable», répondait hier Amnesty International Suisse sur sa page Facebook, invitant les internautes à partager son post. Un message entendu par de nombreux anonymes et politiciens genevois. «L’UDC montre son vrai visage en s’attaquant aux droits humains dans leur ensemble, un des piliers de notre Etat de droit démocratique», écrit le député socialiste Cyril Mizrahi sur son compte Facebook. «Vers une Suisse indépendante, neutre et… fasciste?», ironise son collègue de parti, le conseiller municipal Sylvain Thévoz.
«Cette phrase a été sortie de son contexte, se défend Céline Amaudruz, également présidente de l’UDC Genève. Je suis favorable à la Convention des Droits de l’Homme (CEDH), mais je bloque dès qu’on l’oppose à toute initiative ayant trait à la sécurité ou aux crimes graves.» La conseillère nationale se réfère au texte sur le renvoi des criminels étrangers, accepté par le peuple en 2010, mais toujours en discussion au Parlement en raison de contradictions avec le droit international. Et de fournir un autre exemple: «Lors de la campagne sur la Marche Blanche, des opposants avançaient qu’interdire aux pédophiles de travailler auprès d’enfants serait contraire à la CEDH. Ca, je ne peux pas l’entendre.»
Partis politiques suisses et défenseurs des droits humains craignent que l'UDC tente de résilier la Convention européenne des Droits de l'Homme dont la Suisse est signataire depuis 1974. Pour le président du PLR, Philippe Muller, cette convention est essentielle pour une Suisse quadrilingue, car elle protège minorités et citoyens contre l'arbitraire du gouvernement. (Lire: Le PLR ne veut pas accorder la primauté au droit suisse) «La Suisse pourrait vite se transformer, au gré de votes populaires, en un Etat bafouant les droits et libertés de tous ceux qui ne sont pas du côté des puissants, comme ce qu’on observe en Hongrie ou en Russie», déclarait mercredi Alain Bovard, porte-parole d’Amnesty International, dans nos éditions payantes.
En s'attaquant aux droits de l'homme, Christoph Blocher et ses partisans ont assurément relancé la campagne nationale en faveur de la CEDH débutée en avril par
Deux élus voulaient se faire payer la nounou: niet
Un couple de députés a sollicité la prise en charge des frais de garde de leur bébé. La réponse du bureau du Grand Conseil équivaut à un refus.
Les députés socialistes Salima Moyard et Cyril Mizrahi, respectivement enseignante et avocat, souhaitaient que les frais de nounou pour la garde de leur fille soient remboursés par le Grand Conseil.
«On décourage les jeunes parents d’exercer des fonctions politiques», peste Cyril Mizrahi. Lui et sa femme Salima Moyard sont élus PS. Ils désiraient que le Grand Conseil leur paie la nourrice «ou trouve solution de garde, quelle qu’elle soit» quand ils siègent en même temps en plénière et en commission. Le Bureau a tranché: ils ne pourront être défrayés que si aucun titulaire ou suppléant ne peut les remplacer. Autant dire jamais.
Le député avait pourtant invoqué la nouvelle Constitution, qui prévoit que l’Etat «prend des mesures pour permettre aux personnes élues de concilier leur vie privée, familiale et professionnelle avec leur mandat.» Le Bureau refuse d’expliquer sa décision. Il semble néanmoins que la requête l’a irrité. Il aurait estimé que puisque ledit texte constitutionnel prévoit des élus suppléants, autant s’en servir.
Le cénacle est partagé. Nathalie Fontanet (PLR) juge qu’une aide pour les plénières se justifie «car on ne peut choisir son horaire». Mais pour les commissions, «un couple peut s’organiser. L’Etat ne peut pas tout faire. Ma réponse aurait peut-être différé s’il s’était agi d’une mère célibataire démunie.» Pour la Verte Emilie Flamand, le vrai problème est les séances en soirée, que son parti combat. «Tant que les horaires ne sont pas revus, le paiement des frais de garde est un emplâtre sur une jambe de bois.» Vincent Maitre (PDC), au contraire, pense que le Bureau n’aurait même pas dû discuter. «Faire de la politique, c’est accepter de se sacrifier.»
Voilà pour qui vous votez, les genevois n'avez vous pas honte de vous?????
C'est ce genre de publicité que vous voulez donner à notre pays????? après l'étoile jaune inventée par nous les Suisses, allons nous inventer une étoile pour chaque région linguistique ou`pour chaque appartenance à un parti politique??=? des individus dangereux commencent à sortir leurs inepties et probablement des desseins moins innocents se profilent lentement mais surement vers une forme de dictature-