La Suisse ou la formation des assistants sociaux ,de l'époque, des monstres?
Traité sur une formation d'assistants sociaux ,ou la dérive vers une idée nazie? Dans les formations d'assistants(es) social(es) , on découvre une formation basée sur les théories de Joseph Jorger Les différents mémoires des étudiantes des écoles soci
Dans les formations d'assistants(es) social (es) , on découvre une formation basée sur les théories de Joseph Jorger
Les différents mémoires des étudiantes des écoles sociales seront présentés par ordre chronologique et comparés entre eux. Ils seront également mis en relation avec un article de J. Jörger, reconnunotamment par Alfred Siegfried, Walter Haesler et le psychiatre B. Fontana comme le pionnier de la recherche généalogique.
Le regard des aliénistes vaudois et genevois nous livre leurs réflexions sur ce mal également appelé« oligophrénie , pauperisme» (du grec phrên, esprit, et oligos, peu
L'oligophrénie est synonyme d'arriération ou de déficience intellectuelle, due à l'insuffisance congénitale ou très précoce du développement intellectuel.
On distinguait jadis trois degrés d'oligophrénie, donc trois catégories d'oligophènes : les idiots, les imbéciles et les débiles, dénommés ensuite respectivement arriérés profonds, débiles profonds, débiles moyens et légers.) Tels étaient considérés les détenus admnistratifs car les enfermer dans cette cathégorie permettaient aux Cantons de ne pas à avoir a payer pour l'interné mais passer par l''Assurance Invalidité qui devait le prendre en charge):Il faudra attendre la fin de la seconde Guerre mondiale pour que l’Assurance-vieillesse et survivants (AVS) soit introduite en 1948,l’Assurance-invalidité (AI) en 1960, et que l’assurance chômage devienne obligatoire en 1976. Selon le médecin adjoint et futur directeur de la clinique psychiatrique Bel-Air à Genève, Ferdinand Morel, il comprend « les idiots, les imbéciles et les débiles mentaux et moraux, (pauperisme) » Plus tard,on se mettra à considérer « la pauvreté comme une malédiction et le ´mauvais`pauvre comme un être inutile, voire dangereux pour la société
Il est en général associé à un autre mal désigné comme « constitution perverse ». La constitution
perverse désigne « l’individualité dans la totalité de ses éléments héréditaires, tels qu’ils existent dès la naissance » :
« Elle groupe des individus dont le comportement donne lieu à des conflits répétés avec la morale. Catégorie maldéfinie qui est lieu de rencontre de débiles mentaux et moraux congénitaux.
Les chefs de file de ce mouvement et de cette pensée, tendaient à être aisés plutôt que riches, et beaucoup appartenaient aux professions libérales –médecins, travailleurs sociaux, membres du clergé, professeurs, notamment de biologie et de sociologie.A cette époque s 1941- 1981 sous le terme ´population` il faut entendre une certaine classe`de la population. Seuls des représentants des classes moyennes et supérieures siègent dans les gouvernements cantonnaux. En matière religieuse, il apparaît que les membres des gouvernements cantonnaux appartiennent en majorité à l’Église protestante., et à l'Eglise catholique, Il est possible qu’au niveau linguistique la proportion soit assez équilibrée entre germano- et francophones.« Ce courant politique se compose en règle générale d’une bourgeoisie protestante, d’hommes d’Eglise, de représentants de professions libérales et de propriétaires fonciers. Ils disposent de l’appui d’une partie considérable desmilieux de la finance traditionnelle.
L’Ecole d’études sociales pour femmes de Genève a été fondée en 1918 par Hans Töndury, professeurd’économie commerciale à l’Université de Genève, en respectant trois principes – la patrie, la famille et l'’émancipation de la femme.
Ce qui était enseigné et ce que j'ai retrouvé dans les rapports du Service pédagogique de l'Etat du Valais ( qui a eu bien du mal a me faire parvenir mon dossier)-
iL préconise d’abord l’établissement d’une enquête, puis l’admonestation « du père de famille qui est alcoolique y compris ma mère qui n'a jamais bu d'alcool de sa vie)[de] la mère qui laisse son intérieur dans un désordre indescriptible ».Que des policiers venus enquêter dècrivent des habits déposés sur un canapé qui démontrent (selon eux alors que ma mère est dans l'incapacité de nous éduquer) Cette mesure renforcée par la surveillance des cas suspects suffisent habituellement, pour retirer l'enfant à ses parents.selon le Service pédagogique du Valais (mes archives), ( on retrouve là toute la mise en application de l'enseignement pédagogique des assistantes sociales ou sociaux de l'èpoque) et les théories de Joseph Jorger. qui décrivent aussi que dans des cas plus sérieux ne précisent malheureusement pas, on peut placer l’enfant "sous la protection" d’une institution » tout en laissant la puissance paternelle aux parents. Ils évoquent finalement « la mesure la plus grave, la déchéance de la puissance paternelle ce qui fut fait pour mon père et placé sous curatelle nous n'avons jamais eu ni faim ni froid ni battus.
Je me pose également un certain nombre de questions sur le contenu de leurs travaux. Les arbres généalogiques établis par Jörger et Siegfried sont-ils repris? Sont-ils repris tels quels ? Ou les étudiantes ont-elles tout de même accompli un travail personnel basé sur l’observation et l’étude de cas, par exemple ? Quelles sont les solutions préconisées pour pallier ce qui est perçu comme une situation catastrophique ? c'était plus facile d'aller directement s'en prendre aux enfants et c'était jouissif.
Les partisans de l'’eugénisme ont -ils eu des idées différentes sur la question :
« L’examen des partisans et des opposants à la loi vaudoise montre que, contrairement au préjugé qui s’est développé à la suite des pratiques eugénistes en Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale, l’eugénisme n’est pas un courant d’idées qui aurait affecté en priorité une idéologie d’extrême droite, mais que l’eugénisme avait des adeptes de part et d’autre de l’échiquier politique. L’exemple genevois témoigne quant à lui de la diversité des acteurs impliqués au niveau scientifique. Ces éléments montrent assez que, dans les cantons de Genève et de Vaud, l’eugénisme a représenté dans l’imaginaire collectif un espoir de progrès social durant une bonne partie de la première moitié du XXe siècle. »et qui s'est perpetuée mbien après.
Il est interessant de découvrir Alfred Siegfried et ses partisans Rudolf Waltisbühl, autre auteur problématique qui se trouve dans les trois mémoires ainsi que chez Alfred Siegfried. Il s’agit d’un juriste dont la thèse datant de 1944 se réfère « sans réserve [aux] intéressantes expériences menées pour améliorer la santé génétique du peuple suisse ».Apparemment, nous nous trouvons très près de « l’antisémitisme rédempteur »il préconise aussi la stérilisation forcée.
Les acteurs de la plus grande épuration de défavorisés de Suisse ont cru veiller sur l’enfance souffrante mais, comme le sous entend la réalité des choses, il se sont contentés d’enlever les enfants à leurs parents.Leur principe était simple la possibilité d’une réinsertion dans la société de toute une famille n’est pas envisageable puisque le « mal » se trouve dans les gènes, donc les Zéros comme ils nous décrivaient devaient disparaitres.
Pour assassiner à partir de 1941 des millions de Juifs et de Tziganes, il a suffi de la décision de quelques responsables du régime en dehors de toute législation. En Suisse pour détruire 20000 citoyens il a suffi de la décision de quelques fonctionnaires en dehors de tout contrôle en dehors de toutes les lois, et qui se savaient au-dessus de tout.
On sait partout dans le monde le nombre de juifs assassinés par les nazis, en Suisse on ne connait même pas le nombre d'adolescents qui se sont suicidés dans les différentes prisons ou ils étaient détenus, parce que nous faisons partie de ces inintéressants, vous ne trouverez jamais dans les comptes rendus des activités des prisons suisses de l'époque, une allusions à un adolecent mort en prison parce qu'ils n'ont jamais existés pour la Suisse et pourtant j'en fus témoin
Philippe Frioud