La suisse refuse d'indemniser ses victimes
La suisse refuse d'indemniser ses victimes
Suite à l'initiative Reichtener , bon nombres de parlementaires refusaient de voter pour l'initiative si on ne supprimait pas dans le texte le paragraphe qui demandait une indemnisation.
je considère cela comme un acte de plus demontrant ainsi le refus de la confédération de reconnaitre sa faute morale, on veut bien s'es^xcuser mais surtout ne rien payer.
Dans toutes les démocraties Europennes des fautes graves ayant engendré des victimes, l'indemnisation a été une des principales occupations des gouvernement il n'y a qu'en Suisse que cela ne se fait pas mais savoir que l'on donne 4000 frs a une personne pour qu'elle retourne dans son pays , et rien pour ses propres citoyens internés administratifs cela est de la débauche morale.
Mais il faut bien comprendre que l'esprit darwinien, et les théories de Joseph Jörger qui qualifie les gens de notre caste sous le terme de Zero qui doivent disparaitre
Pour bien comprendre la mentalité du propre en ordre suisse, qui aujourd’hui encore, a très peu changé et pratiquement pas évolué dans le Gouvernement Suisse depuis la seconde guerre mondiale. Il faut remonter à quelques années auparavant.
L’avènement du national-socialisme en Allemagne a permit, (aussi en Suisse) à des médecins et autres personnes passionnées par les recherches basées sur des types d’asociaux, de nomades, de criminels, etc.de transposer leurs résultats dans un programme politique porté par l’idéologie d’un Etat les mêmes critères moraux ont été érigés par une classe dominante: à savoir une vie travailleuse, économe, prévoyante et sobre ; une conduite honorable et stable et une moralité irréprochable ; une existence religieuse, un amour familial et un attachement à la patrie.
Qualités prônées par le propre en ordre suisse, dont les gens aisés étaient les représentants de cette classe, mais aussi les qualités déniées aux indigents, nomades, faibles d’esprit, bref aux personnes pauvres dont « l’objectif n’est pas de permettre aux enfants une meilleure existence », mais de répondre à une demande de politique sociale : « il s’agit de détruire
un mode de vie qui ne plaît pas ».
Sociabiliser et éduquer les enfants veut dire les séparer des parents, voire les enlever de force, du milieu où ils grandissent. Il faut leur faire oublier leur vie antérieure, qu’ils la renient.
Et pour cela, il faut la dénigrer. La mauvaise image de leurs familles propagée par l’alcoolisme, la pauvreté, l’abandon moral, ne sert pas seulement à justifier l’action de l’ Etat aux yeux du public mais aussi, et peut-être avant tout, aux yeux des victimes .perçues comme des rebuts de la société. Le véritable but étant atteint avec la poursuite des familles et l’enlèvement des enfants, il semble que le placement des enfants ait été dicté par des considérations telles que l’éloignement maximal de leurs parents, la sévérité des mesures éducatives ou de l’internement en milieu carcéral et l’éducation au travail. « Les intérêts de l’enfant ne seront jamais pris en considération.
il suffit aussi de lire ce que les psychiatres enseignaient et écrivaient- et qui va influencer l’ordre politique et social en Suisse ce pays s’étant toujours référés aux conseils des médecins lors de problèmes gérants le domaine de la santé sociale..
Joseph Jörger (1860 – 1933)
Joseph Jörger est un psychiatre grison qui a fondé et dirigé la clinique psychiatrique Waldhaus à Coire
de 1892 à 1930. C’est à cette période que s’officialise la psychiatrie en Suisse, qu’elle est enseignée en
faculté de médecine et que sont fondés les premiers asiles psychiatriques« Le vagabondage, l’alcoolisme, la criminalité, l’immoralité, l’imbécillité, les troubles mentaux et le paupérisme sont, si l’on peut dire, le patrimoine des Zero. Ils ne sont nullement l’unique famille de ce genre dans notre pays, mais bien la plus nombreuse et la plus remarquable. »
Jörger n’entre pas dans les détails en ce qui concerne les remèdes à« l’amélioration de la famille », ses conseils sont néanmoins sans équivoque, lui aussi préconise la disparition des « inintéressants » :
« Comme la gente des Zero s’est pourrie grâce à sa pénétration par le vagabondage, l’alcoolisme, la paresse, ce n’est que par la destruction de celui-ci qu’elle pourra être régénérée. Seul le temps tout-puissant peut conduire les améliorables sur la bonne voie par les modifications qu’il apportera aux conditions de vie de ces éléments, par la destruction des formes sociales mauvaises (paupérisme) et l’anéantissement des incurables. » Quand je reviens à mon analyse sur ce qui s’est passé à Diesse et probablement dans d’autres prisons quand je dis que l’on nous poussait au suicide ou à la délinquance cela entre totalement dans la théorie de Joseph Jörger et elle va être appliquée mais insidieusement.et en secret
Hans Steck, psychiatre vaudois, directeur de Cery de 1936 à 1960, affirme :
« La criminalité des faibles d’esprit est beaucoup plus grande que la criminalité des schizophrènes par exemple. C’est parmi les faibles d’esprit que se recrutent les vagabonds, les prostituées, les assistés de toute sorte, les profiteurs d’assurance. »Tous ces principes ont été appliqués pour les internés administratifs, concernant le paupérisme ou la pauvreté voilà une définition claire et qui met en évidence la conduite monstrueuse du Gouvernement Suisse envers les familles pauvres et partant de là La grande épuration des défavorisés ou des « ZERO » pourra commencer.
Le paupérisme est l'existence permanente d'indigence, de grande pauvreté touchant une partie de la société, un groupe, une catégorie, une classe sociale. Cet état est envisagé en tant que phénomène social. Il sert à qualifier une politique ou un modèle de société dont la conséquence est le maintien dans la pauvreté des personnes les plus défavorisées.
Et l’on trouvera exactement cette définition et son application par les autorités dans les familles des internés administratifs pour justifier leur emprisonnement.. Comment la Suisse a-t-elle commis un crime contre l’humanité ? Il est désormais clairement établis que les responsables de l’époque étaient parfaitement au courant des risques juridiques et du caractère illégal que concernait l’internement administratif, (depuis 1963, la Suisse fait partie du Conseil de l’Europe qui lui aussi travaille pour la promotion des droits de l’homme et contre toutes les discriminations) mais étant persuadé que cela ne se saurait jamais ils en profitèrent à outrance au nom de l’ordre social et du propre en ordre..
En résumé une balle de fusil coutait à l'èpoque 6 cts pour la fabriquer mais cela était encore trop cher pour nous, et si ils avaient eu la possibilité de l'utiliser pour nous éliminer, c'est encore à nos parents que serait revenu l'obligation de la rembourser.
Philippe Frioud
Mon livre qui va etre prochainement edité vous apportera la vérité sur ce que j'ai subi, avec tous les détails de mes 4 ans d'emprisonnement , les souffrances les coups la douleur le froid le bagne